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Cette année, le ROP est représenté au mythique raid O'Biwak par deux équipes. L'une (Myriam et Julien) plutôt au top de sa forme avec de bonnes performances sportives en ce début d'année, l'autre (Gwennaëlle et François) un peu moins en forme physique, mais bien décidée à en découdre avec les balises du somptueux terrain de jeux du Vercors.

 

Equiphoca thumb l Obivwak 2013crespeau DSC0315pe Gwen-François :

Bien motivés, après de savants calculs pour alléger nos sacs au maximum, nous partons confiants sur ce raid. C'est notre troisième!

Mais la météo en a décidé autrement. 30 minutes avant le départ, il commence à pleuvoir, et ça ne s'arrêtera jamais…A 12h30, top départ, sous une pluie battante et des rafales de vent … décoiffantes. Dès le début, nous avons froid, rapidement, nous sommes trempés, nous avons dû mal à reporter les postes sur la carte à cause du vent et de la pluie. Ça s'annonce tendu!

La petite équipe moyennement entrainée que nous étions, totalement tétanisée par le froid prend la décision d'abandonner au bout de 4h de course. Déception et soulagement à la fois, on ne se voyait pas dormir au biwak avec cette température et cette humidité. Arrivés à l'accueil, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls à avoir pris cette décision , il y a du monde à l'accueil de la course.

phoca thumb l Obivwak 2013crespeau DSC0341L'autre équipe a la gagne, ils courent, (sans doute pour rester dans la course et surtout se réchauffer!) et ils y vont! Ils arrivent au biwak vers 18h30, plante la tente, mangent dans leurs duvets pour se réchauffer. Finalement, l'organisateur prend la décision d'évacuer le biwak à cause des conditions météo extrêmes. Ils dormiront dans un gymnase. Un grand bravo à Myriam et Julien qui se sont donnés à fond et qui disposent vraiment d'un moral d'acier!!! Chapeau!

Un peu déçu de ce raid qui a été gâché par une météo exécrable, nous saluons l'organisation, comme d'habitude au top, et reviendrons bien sûr l'année prochaine à l'O'Biwak et au mois d'août au Bombis!

 

Équipe Myriam-Julien :

phoca thumb l Obivwak 2013crespeau DSC0367Cette année, avant l'O'Bivwak, on s'était dit qu'on allait "partir léger" et "la jouer technique". On avait donc acheté une tente d'1,5 kg (contre 3 kg pour notre tente habituelle) et on avait décidé de reporter 2 ou 3 postes seulement au départ et le reste pendant la course, de manière à ne pas être pris dans l'embouteillage du départ.

Au vu de la météo, on a vite laissé tomber l'idée de prendre notre nouvelle tente, certes légère mais surtout pas impérméable. On est donc partis comme à notre habitude avec des sacs beaucoup trop lourds pour ce genre d'épreuve (plus de 11 kg pour celui de Julien !) Quant à reporter le minimum de postes, c'est bien ce qu'on a fait (avec un crayon à papier, puisque les stylos n'écrivaient plus sous la pluie). Problème : après être partis en ayant reporté quatre postes, on s'est vite rendu compte que Myriam avait fait tomber le carré de report. Demi-tour pour le chercher, mais le carré est resté introuvable. On est donc partis avec la crainte d'être obligés d'abandonner au 4ème poste : assez peu motivant !

phoca thumb l Obivwak 2013crespeau DSC0530Finalement, on a passé la course à scruter les gens qui faisaient une pause de manière à leur emprunter leur carré pour quelques minutes, le temps de reporter quelques postes. On a dû emprunter les carrés de 4
ou 5 équipes, pour avoir notre parcours complet (23 postes) à la 17ème balise.

En ce qui concerne les conditions de course, la pluie a commencé à tomber une bonne heure avant le départ pour ne jamais s'arrêter. Dur de courir dans ces conditions, à cause de la boue et du froid. Julien a fait l'erreur d'enlever sa polaire 5 minutes avant le départ et de partir en t-shirt manches longues sous le poncho... en se disant qu'en se mettant en action on se réchaufferait (à ce moment là le vent nesemblait pas aussi violent). Il part donc avec la polaire dans le sac et le poncho mis au-dessus du sac (ça va avoir son importance).

Mphoca thumb l Obivwak 2013crespeau DSC0362ais le vent s'est vraiment mis à souffler, le poncho se soulevait parfois assez haut et il était donc à portée des rafales de vent. Il a passé les deux premières heures complètement frigorifié, les mains tellement gelées qu'il n'arrivait pas à ouvrir une barre de céréale. Et avec une pluie de plus en plus forte. Un peu avant la balise 5, au plus fort de la "tempête", on s'est arrêtés dans un abri et, alors que Myriam mendiait des carrés de report, il a remis sa polaire et mis le sac sur le poncho. Même en mettant la polaire sur des habits déjà détrempés, ça a tout changé et avec le repositionnent du poncho bloqué par le sac donc près du corps, il n'était plus sensible aux rafales de vent. A partir de ce moment là, une nouvelle course a commencé pour lui.

Pour Myriam, qui était partie avec sa polaire mais avec un k-way à la place du poncho, ce fut le sentiment inverse : plus on avançait plus elle avait froid, les couches de vêtements se mouillant les unes après les autres. Elle aura appris une chose : quand il est question de vêtement de pluie dans le matériel obligatoire, on ne parle pas de k-way mais d'un vêtement vraiment imperméable !

phoca thumb l Obivwak 2013crespeauBivouacLa météo a donné l'impression de s'améliorer un peu par moments, mais pas trop quand même :-). Après 6h on en a forcément plein les bottes (enfin, plein les baskets utilisées comme des bottes), mais le plus dur mentalement c'est de monter la tente sous la pluie et ensuite d'entendre le bruit de la pluie à l'intérieur de la tente, surtout qu'on avait l'impression que ça s'intensifiait...

Une fois la tente montée, on essaie de se réchauffer dans les duvets, on regarde nos portables et on voit un message de l'autre équipe nous disant qu'ils ont abandonné et qu'ils nous proposent de nous récupérer si on le souhaite. On les appelle mais on hésite : on a froid, les vêtements sont trempés, mais on a la flemme de défaire la tente sous la pluie et on a envie de terminer.

phoca thumb l Obivwak 2013crespeau DSC0567Finalement, après un moment de réflexion, on se dit qu'on ne pourra pas repartir vu l'état de nos vêtements. L'équipe organisatrice s'est fait la même réflexion : une annonce nous indique que le bivouac va être évacué et que la deuxième partie de l'épreuve sera certainement annulée. A ce moment-là, plus aucune hésitation : on a très envie de repartir avec les autres et de passer la nuit dans un lit chaud. Pas de bol : plus de réseau,
impossible de les joindre. Pendant ce temps, ils attendaient de nos nouvelles à l'accueil... Merci encore d'avoir attendu et de vous être occupés de nos sacs !

Finalephoca thumb l Obivwak 2013crespeau DSC0574ment, on sera évacués parmi les derniers, on arrivera au gymnase aux environs de minuit. Là, on pourra enfin manger (de la nourriture lyophilisée faite avec l'eau tiède du gymnase : miam miam !) La nuit sur le froid gelé du gymnase a été une épreuve tout aussi difficile que le raid en lui-même ! La prochaine fois, c'est sûr, on prend des tapis de sol !

Avec une seule étape et une nuit compliquée, les organismes avaient l'air plus éprouvés que lors des autres éditions après 2 jours de course. Myriam en a profité pour retomber malade, elle qui l'était déjà deux jours avant le départ...

On espère bien qu'il fera meilleur fin août au raid Bombis et l'an prochain pour la 33ème édition de l'O'Bivwak !

 

Quelle aventure, BRAVO à nos 2 équipes !!

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