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Sur une carte de course d'orientation, on retrouve quatre grandes familles d’informations fondamentales pour l’orienteur : la planimétrie, l'hydrographie, le relief et la végétation.

Planimétrie (noir)

  • éléments rapportés ou construits par l'homme : chemin, route, construction, clôture, mur, ligne électrique, banc, objet particulier,...
  • éléments rocheux : rocher, falaise, pierrier,...

Hydrographie (bleu)

  • lac, étang, marais, rivière, ruisseau, captage, source,...

Relief (bistre/marron)

  • courbes de niveau maîtresse, secondaire, colline, butte, fossé, talus, ravin, trou, dépression,...

Végétation (blanc - jaune - vert 1 - vert 2 - vert 3)

  • selon sa pénétrabilité, la forêt est représentée du blanc (forêt où l'on court aisément) au vert plus ou moins foncé (vert foncé : forêt quasi impénétrable)
  • les parties non boisées sont de couleur jaune. On distingue les cultures et les friches, dont les clairières.

pdfTélécharger la fiche des symboles de carte de course d'orientation

L'échelle

Les cartes de course d'orientation ont une échelle variant généralement du 1/2000ème au 1/20000ème ; autrement dit 1 cm sur la carte représente de 20 à 200 m sur le terrain.

  • Pour l'initiation on utilise généralement des cartes d'échelle allant du 1/2000ème (1 cm sur la carte représente 20 m sur le terrain) au 1/5000è (1 cm sur la carte représente 50 m sur le terrain).
  • Pour la compétition individuelle, les cartes sont le plus souvent au 1/10000ème et parfois (pour les circuits les plus longs) au 1/15000ème.
  • Pour les raids d’orientation, les cartes sont au 1/20000ème.

L’équidistance

C'est la différence d'altitude entre 2 courbes de niveau. Elle est comprise entre 2,50 m et 10 m selon la carte.

La boussole est une aide précieuse pour confirmer une direction prise ou pour orienter sa carte quand la lecture de celle-ci ne suffit plus pour se situer.

Elle sert également à faire des azimuts, c’est à dire à suivre une direction précise hors sentier.
Notez bien que ce n’est qu’un auxiliaire qui aide l’orienteur une fois que celui-ci a appris à se repérer sur le terrain grâce à la carte.

Les enfants qui débutent, par exemple, réalisent leurs circuits jalonnés sans boussole.

Il existe 2 types de boussole.

La Boussole à plaquette

Boussole p

Une bonne Boussole à plaquette a une capsule mobile avec graduations angulaires (360°) remplie de liquide pour amortir les rotations de l’aiguille aimantée qui s’y trouve prisonnière. Cette aiguille a une extrémité rouge qui pointe toujours le NORD magnétique. Cette plaquette qui est transparente pour garantir une lecture directement sur la carte doit avoir, gravées sur ses bords, des échelles (souvent 1/15000, 1/25000, et centimètres) pour le calcul des distances. Des options intéressantes : une loupe pour une lecture très fine de la carte ; Des gabarits (cercle / triangle) pour le marquage sur la carte ; Un cordon pour attacher la boussole au poignet.

La Boussole Pouce

bous pouce

La Boussole de pouce est à capsule fixe ou à capsule mobile, dans ce cas elle peut s’utiliser comme une boussole à plaquette. Elle convient plus à l’orienteur confirmé, qui tenant sa boussole et sa carte de la même main, peut d’un seul coup d’oeil, suivre l’itinéraire qu’il s’est fixé et vérifier sa destination sur le terrain. Cela correspond à une autre manière de s’orienter qui se fonde sur la relation carte-terrain : il n’y a plus de calcul d’azimut précis, mais l’utilisation d’une direction sommaire.

Utilisation de la boussole

b utilisation

La première utilisation de la boussole est bien sûr de contrôler son orientation sur chemin. Je place le bord de ma boussole parallèle au tiret noir du chemin et je vérifie que le nord de la carte (traits bleus) corresponde bien au nord de la boussole.
Quand vous changez constamment de direction, la meilleure solution reste de changer en même temps l’orientation de la carte de façon à ce que celle-ci reste en permanence bien orientée par rapport à votre sens de progression. Cependant, même pour les orienteurs confirmé, un petit coup d’œil rapide à la boussole permet d’éviter les erreurs de direction.

Faire un azimut (suivre une direction précise hors sentier)

Etape 1 :

Posez la boussole sur la carte et alignez un de ses grands côtés avec la direction voulue (ici le trait rouge qui relie deux balises). Il faut que les flèches gravées sur la plaquette soient dirigées vers le point d’arrivée.

Etape 2 :

En maintenant fermement la plaquette de la boussole, faites pivoter le boîtier de façon à aligner la flèche dessinée sur son fond avec les lignes du nord magnétique de la carte. (pointe de la flèche vers le nord) La direction est maintenant enregistrée.

Etape 3 :

Vous pouvez maintenant dissocier la carte et la boussole. En tenant cette dernière bien à plat, vous tournez alors l’ensemble de la boussole (vous ne touchez plus au boîtier) jusqu’à ce que l’aiguille aimantée pointe le N du pourtour du boîtier en se superposant parfaitement avec la flèche dessinée au fond du boîtier. La direction à prendre vous est alors indiquée par les flèches dessinées sur la plaquette

De l’utilité des azimuts :

A l’approche du poste, depuis le dernier élément évident de terrain que l’on va quitter (par exemple, je quitte une jonction de chemin pour aller chercher un trou à 50 mètres).


Azimut nécessaire sur terrain pauvre en détails, et dont la lecture de carte apporte peu d’information pour se diriger.

Traverser en ligne droite les zones de végétation propre. Pour éviter d’allonger la distance dans des zones sans grands reliefs et couvertes de végétation propre.

Traverser avec précision une zone de forêt dense. Dans une telle zone, seule la boussole est fiable car les autres repères habituels comme le relief sont souvent difficiles à voir donc à interpréter.

Une carte spéciale d’orientation, une boussole et c’est parti pour une activité sportive de plein air, un défi mental praticable par tous !

Sport pour tous par excellence, la Course d’Orientation (CO pour les initiés !) offre de belles opportunités de loisirs, de réflexion et de compétition pour les plus athlétiques. Seul ou en famille, des enfants aux vétérans, tout le monde trouvera son bonheur : celui de se promener en pleine nature ou en milieu urbain, découvrir son territoire, trouver les balises, ou courir le plus vite possible sur un parcours adapté.

La Course d’Orientation s’adresse également aux personnes en situation de handicap avec des parcours identiques ou adaptés selon le cas. Ainsi tout le monde peut profiter pleinement de notre sport et son stade : la nature.

Histoire de la Course d'Orientation

Notre sport montre depuis ses origines une vitalité et une popularité croissante notamment parce que la pratique répond aux exigences de l’homme moderne : retour à la nature, équilibre entre l’effort cérébral et physique.

Dans le passé, l’orientation était utilisée dans tous les déplacements, terrestres et maritimes, pour aller au plus vite et, (dans la mesure du possible !) en toute certitude, d’un point à un autre. Le moyen de locomotion était important, mais les techniques d’orientation utilisées, étoiles, soleil, reproduction du terrain, connaissance du milieu, n’en demeuraient pas moins fondamentales.

L’invention de la boussole au XIe siècle a apporté le moyen fonctionnel et fiable qui manquait jusqu’alors.

La Course d’Orientation trouve son origine en Scandinavie au XIXème siècle en tant qu’exercice militaire. Sous forme de compétition, elle apparaît en Suède en 1919 et dans les années 70 en France.

En 1977, la Course d’Orientation est reconnue par le Comité International Olympique

En France, c’est la Fédération Française de Course d’Orientation qui régit cette discipline. La première compétition nationale a été organisée en 1994 et depuis, on constate un développement régulier à la fois du nombre de participants et du niveau de pratique. Les premiers Championnats du Monde organisés en France l'ont été en 2002. L’équipe de France a toujours figuré parmi les meilleures nations.

Pourquoi pratiquer ?

La Course d’Orientation est une pratique complète qui permet d’avoir une activité physique que l’on exerce à son rythme tout en travaillant la logique et la perception dans l’espace.

Chaque tranche d’âge y trouve un intérêt :

  • les plus jeunes acquièrent des compétences évidentes (lecture de carte, maîtrise des légendes, etc.) pour in fine gagner en autonomie… et grandir sereinement,
  • les familles peuvent ensemble pratiquer un loisir et partager des moments privilégiés,
  • les sportifs se mesurent à des compétiteurs aguerris dans des espaces et des situations toujours différents,
  • les seniors maintiennent une activité physique adaptée tout en faisant travailler leur mémoire et leur capacité de concentration.

Et bien entendu, tous les orienteurs évoluent en milieu inconnu (ou méconnu…), en pleine nature ou en milieu urbain, dans le respect des autres et de l’environnement.

A noter : tous les événements sportifs labélisés par la FFCO sont organisés afin de minimiser voire éliminer leur impact sur l’environnement. Il est mis en place au sein des clubs des séances de nettoyage des forêts, ainsi que toute une série de mesures citoyennes lors d’organisations de manifestations.

En pratiquant la CO, on agit pour la protection de l’environnement.

Comment ça marche ?

La course d’orientation est un sport où les pratiquants utilisent une carte et une boussole pour trouver leur itinéraire dans le but de rallier des points de contrôle qui forment un parcours préétabli.

Les orienteurs ne comptent que sur eux même pour choisir leur itinéraire entre les points de passage.

Le chronomètre est seul juge : celui qui réalise le meilleur temps gagne !

 La course d'orientation peut être pratiquée :

  • en LOISIR, où le plaisir de se promener en pleine nature s'ajoute à celui de choisir son cheminement pour trouver les balises ;
  • en COMPÉTITION, où la comparaison avec les autres participants apporte un élément de jeu supplémentaire. Il s'agit alors de faire les meilleurs choix d’itinéraire entre les balises, tout en courant le plus rapidement possible.

L’équipement nécessaire pour la pratique de la CO est basique et accessible à tous : une bonne paire de baskets, la carte du parcours, une boussole et le tour est joué.

Pour la pratique chronométrée, ou tout simplement pour valider son parcours, il convient d’ajouter l’indispensable « doigt électronique » qui contient les caractéristiques du coureur, permet d'enregistrer ses heures de passage aux balises et de restituer ces informations à l’arrivée pour être classé, se comparer aux autres concurrents et aussi pour que l’organisateur sache en quelques clics qui n’est pas encore arrivé.

La boussole

Dans sa forme classique, la boussole de Course d'Orientation est une plaque et un cadran gradué en degrés, orientable par rotation. Une autre forme de boussole plus contemporaine développée pour la compétition se porte au pouce pour rester plus facilement au contact de la carte. Ces deux formes peuvent supporter une petite loupe bien utile quand on avance en âge ; la CO est un sport qui se pratique longtemps !

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La balise

Sur la carte, la balise est matérialisée par un cercle au centre duquel se situe l’élément caractéristique du terrain choisi par le traceur (un rocher, un arbre particulier, …). Sur la carte, ces balises sont reliées les unes aux autres par un trait continu définissant le parcours à effectuer dans un ordre prédéfini.

La carte de CO

En course d’orientation, on utilise des cartes spécifiques dont la caractéristique principale est d’être très détaillée. La codification des cartes de CO est normalisée (symboles, couleurs…) et identique pour toutes les cartes de CO de tous les pays. L’essentiel pour réussir son parcours est d’abord de savoir interpréter cette carte. Il est donc indispensable de connaître la légende.

Les meilleurs orienteurs peuvent imaginer très rapidement, à partir de la simple lecture de la carte, le relief et les éléments de terrain qu’ils vont rencontrer.

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Les circuits de couleurs

circuits couleursPour faciliter la compréhension des moins initiés, le niveau de difficulté des courses organisées au niveau régional est identifiable par une couleur.
Avec les circuits de couleur, que vous soyez licencié ou pratiquant occasionnel, la course d’orientation est un sport qui s’adapte à votre niveau de pratique et de forme physique.

Selon votre licence, vous pouvez courir sur tous les circuits (licence compétition) ou sur les circuits jusqu'au niveau jaune inclus (licence sport-santé). 


pdfComment choisir son circuit ?

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